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Qualifiée pour les demi-finales du tournoi Marilyn Ladies, Kikuko Kaku a enfin l'opportunité d'affronter la joueuse qu'elle hait le plus au monde : Choko Ryugasaki. Hélas, piégée la veille du match par cette dernière, elle fait une mauvaise chute et se rouvre une douloureuse blessure à la cheville droite ! Pourtant, contre toute attente et en dépit de son handicap, Kaku parvient à faire un début de match exemplaire ! Elle enchaîne les aces et les points gagnants. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Mais Choko a plus d'un tour dans son sac...
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Alors que le 10ème tome de "Happy !" montrait un Urasawa faisant un peu de surplace - divertissant, mais un tantinet inquiétant - le 11ème nous offre de belles pistes quant à la poursuite de la saga : 1) reléguer les matches de Umino (pour la plupart perdus...) hors champs, ce qui est somme toute cohérent avec le principe de l'apprentissage long et douloureux auquel elle est soumise, mais permet surtout, on l'imagine, à Urasawa de réserver sa mise en scène et sa narration brillantes à ce que l'on pressent être un futur "grand" retour... 2) consacrer le récit aux magnifiques personnages secondaires qu'il a enrichi peu à peu au fil de la saga. C'est ainsi qu'on suit tour à tour Kaku l'enragée, luttant pour sa passion homosexuelle, Kaichiro le bellâtre terrassé par sa médiocrité s'engager dans la prostitution avec aussi peu de succès que d'habitude, et surtout le plus beau personnage de la saga, Sakurada le mafieux, toujours en rogne contre lui-même, qui s'engage dans une voie périlleuse pour sauver Umino sans qu'elle le sache. C'est d'ailleurs entre Umino et lui que se passe la plus belle "scène" de ce 11ème tome, une scène romantique et drôlatique au milieu des poubelles, comme Lubitsch ou Wilder savaient jadis en écrire. C'est dire la hauteur du talent de Urasawa...
Urasawa souffle le chaud et le froid sur cette série. Après la déception du volume 10, Happy! reprend enfin un peu de consistance. D'abord parce que les personnages principaux sont plus effacés que jamais au profit des seconds rôles, qui sont définitivement les plus intéressants depuis le début de la série. Et ensuite, parce que la narration de l'auteur est à son apogée, comme le démontre le dernier match du livre, traité par ellipse, imposant, de ce fait, un suspense rudement bien mené. Ce mode de narration dévoile toute l'inventivité de l'auteur et permet au lecteur de ne pas se lasser. L'histoire s'attarde peu sur Umino, et le peu qu'on voit de Choko la rend toujours agaçante même si son vernis commence à se craqueler chez plusieurs protagonistes (il serait temps). Toute la partie sur Keichiro se révèle plutôt bien faite, non pas vraiment pour l'histoire en tant que telle, mais pour la construction du personnage, qui s'approfondit de chapitres en chapitres. Une fois de plus, l'auteur a surtout fait la part belle à Sakurada, qui est vraiment le personnage le plus complexe et le plus intéressant. La fin du volume laisse même entendre qu'une bonne partie de la suite pourrait d'ailleurs tourner autour de lui. Tant mieux! Le dessin, quant à lui, s'affine de plus en plus, et les émotions les plus complexes se lisent dans les visages des personnages. Le découpage est impeccable et permet de gérer le rythme comme l'auteur l'entend, ralentissant ou accélérant selon l'atmosphère qui convient aux différentes scènes. A deux-tiers du parcours (la série devrait compter 15 volumes), Happy! pourrait bien reprendre son ascension vers des sommets.