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Olympe Relié – Illustré, 3 juin 2015
- Nombre de pages de l'édition imprimée150 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini Comics
- Date de publication3 juin 2015
- Dimensions19 x 1.5 x 28.5 cm
- ISBN-102809449295
- ISBN-13978-2809449297
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini Comics
- Date de publication : 3 juin 2015
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 150 pages
- ISBN-10 : 2809449295
- ISBN-13 : 978-2809449297
- Poids de l'article : 756 g
- Dimensions : 19 x 1.5 x 28.5 cm
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Commentaires client
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- Avis laissé en France le 31 août 2016Formater: ReliéAlan Moore grand bavard devant l'éternel conclut son run sur Miracleman dont on comprend avec le recul qu'il fut une mise en jambes de Watchmen.
Mais ici, c'est comme si on assistait à la réalisation du rêve d'Ozymandias de construire une société parfaite. Moore pousse l'idée à son paroxysme dans un nihilisme dévastateur mais avec une finalité généreuse, puisqu'on assiste à la reconstruction de la société sur de nouvelles bases. Réalisation d'une utopie libertaire qui plus tard sera éclipsée dans Watchmen (on ne sait pas ce qui se passe après l’apocalypse provoquée par Ozymandias).
Le paradis règne désormais sur Terre, Moore faisant ainsi dévier rien moins que le cours de l’histoire telle que nous la connaissons. Il n’a peur de rien le père Moore !
Dans la forme, je trouve le dessin de Tottleben parfaitement hideux et l'avalanche de texte quasi rédhibitoire. Comme si Moore avait voulu en décourager la lecture. Le lecteur doit donc faire un réel effort pour arriver à la conclusion.
Mais cela ne surprendra pas les habitués du scénariste.
- Avis laissé en France le 17 juillet 2015Formater: ReliéCe troisième tome de la série "Miracleman" est le dernier écrit par le scénariste Alan Moore qui, comme chacun le sait, insista juridiquement afin que son nom soit retiré des crédits, pour causes de procès avec l'éditeur Marvel Comics.
Il regroupe les épisodes #11 à 16, publiés initialement en 1987, et mis en image par John Totleben (le dessinateur du Swamp Thing du même Alan Moore), après qu'une suite de dessinateurs différents se soient succédés sur le titre. En fin d'ouvrage, avant les divers bonus (dessins et couvertures alternatives), on trouve deux courts récits plus récents effectués par Joe Quesada, Peter Milligan et Mike Allred.
Le premier tome avait, en son temps, révolutionné le monde du comic book de super-héros en initiant le "Dark âge", version sombre et adulte inédite quant aux justiciers dotés de superpouvoirs, en costume flashy. Il était question de déconstruire le mythe, afin de le moderniser et de le projeter dans un monde plus dur, davantage réaliste et philosophique. Le second avait entériné le concept en revenant sur les origines des personnages, développant encore le background et les éléments fédérateurs d'un univers super-héroïque en pleine mutation. Moore pénétrait alors une sphère interdite jusqu'alors, en projetant les constituants du mythe dans une atmosphère proprement glauque et malsaine, pétrie de thèmes encore jamais abordés (violence littérale, nudité crue de la chair laide, folie psychotique et cruauté ostentatoire). Puis, au terme des ces deux arcs narratifs, le scénariste avait réalisé Watchmen, récit définitif quant à la dimension politique et adulte de son medium.
En 1987, il livrait son dernier arc sur la série "Miracleman", comme un troisième acte se déroulant désormais dans le futur (quoique proche) de l'univers consacré.
Il est aujourd'hui évident que les super-héros américains, tels qu'ils furent créées depuis les années 30 ont été, via les deux éditeurs historiques du medium (DC Comics puis Marvel Comics), le terrain d'une véritable création mythologique moderne. Un palliatif aux anciennes mythologies antiques, à la base d'une série de mythes réinventant notre monde en le peuplant de créatures fantastiques, aux pouvoirs quasi-divins. Une réalité historique alternative fantasmée, où les héros s'élèvent tels des divinités appelées à remodeler ce monde en quête perpétuelle de repères.
Pour son dernier arc narratif, Alan Moore décide manifestement de prendre cette notion de mythologie au pied de la lettre et oriente son récit vers une version conceptuelle, dans laquelle le personnage de "Miracleman" et ses compagnons (dont plusieurs extraterrestres à la civilisation avancée) œuvrent à remodeler la Terre tels les dieux d'une Olympe moderne, transformant cette dernière en une version purement issue de leur volonté divine.
Dès lors, le sous-texte devient aussi passionnant qu'édifiant puisque l'on assiste à une série de questionnements sur la juste valeur du pouvoir au sens omnipotent. Les personnages imposant au monde leur propre vison, souvent humaniste, mais également discutable (Alan Moore n'hésitant pas à trancher dans le vif en choisissant ses propres voies, légalisant l'usage des drogues et libérant l'odieux Charles Manson en lui accordant son statut de gourou !).
Au titre de "mythologie", le présent recueil ne trompe personne puisque chaque chapitre emploie un titre consacré ("Olympus", "Aphrodite", "Hermes", "Pantheon", "Nemsis et... "Olympus" !). Pourtant, c'est indéniable, Alan Moore est alors en pleine expérimentation et la lecture de l'ensemble souffre de son ambition. Le scénariste impose alors au lecteur une narration peut-être trop littéraire, aux textes envahissants, la voix off du personnage principal noyant la plupart du temps les planches de commentaires baroques d'un effet parfois maniéré à l'extrême. Et l'on hésite sans cesse entre l'admiration pour ces tournures philosophiques novatrices et un sentiment de lourdeur, comme si l'on assistait aux délires d'un écrivain sous acide, porté sur l'écriture surréaliste d'un artiste égaré dans son extase.
Il est d'ailleurs évident que le scénariste expérimente ici le thème de certaines de ses œuvres futures sur le même sujet, qui trouvera son point d'orgue avec la série Promethea, certainement son œuvre la plus ambitieuse sur le sujet des mythologies super-héroïques...
Ce troisième tome de la série sous l'égide d'Alan Moore demeure néanmoins une extraordinaire expérience de lecture, complètement intégrée à la maturation de son medium, le propulsant à des années lumières plus haut qu'il ne l'était à peine quelques années en arrière. Les scènes de parlotte sont contrebalancées par des séquences cathartiques d'une intensité incroyable, dont le point culminant réside en la réapparition du pire ennemi du héros : "Johnny Bates " ("Kid Miracleman"). Le combat qui oppose les personnages s'impose alors comme un choc, une impressionnante descente aux enfers, probablement inégalée encore aujourd'hui. Ou la preuve d'un auteur au dessus des autres, capable de clouer le lecteur sur son fauteuil, à l'heure où les comics étaient encore, majoritairement, destinés aux enfants !
On rajoutera également tout un tas de références à la culture dans toutes ses formes, avec la participation au récit (quoique hors-champs) de plusieurs artistes contemporains de l'époque en question, distillée avec un humour féroce (Andy Warhol, revenu d'entre les morts - au terme de la politique divine des super-héros de pouvoir tout faire - demandant à être cloné en masse !).
Ainsi, certains lecteurs d'aujourd'hui (car la série "Miracleman" est restée longuement inédite pour cause de procès incessants) pourront ne pas apprécier le parti-pris du créateur de "Watchmen", lui reprochant son verbiage (il est vrai parfois envahissant) et ses expérimentations baroques. Les autres apprécieront l'ambition et la profondeur du propos, dont mon commentaire, hélas, ne retranscrit qu'une portion congrue !
En guise de bonus, l'éditeur Marvel offre deux courts récits. Le premier est réalisé par Joe Quesada (dessins magnifiques) d'après un script rédigé par Grant Morrison en 1986 (et qui montre "Johnny Bates" de retour sur terre après l'explosion nucléaire décrite dans le premier tome). Le second est écrit par Peter Milligan et dessiné par Mike Allred, qui s'amusent à parodier la série telle qu'elle fut écrite par Mick Anglo dans les années 50. Deux bonus anecdotiques, s'il en est...
La suite de la série est également prévue chez Panini, sous la houlette d'un autre grand scénariste du monde des comics : Neil Gaiman.
- Avis laissé en France le 10 juin 2015Formater: ReliéPour entrer dans la saga de Miracleman, la bonne méthode consiste à commencer par la lecture du Tome 1 et du suivant avant d'aborder ce 3è tome qui est l'aboutissement de toute la construction conçue par Celui-Qui-Ne-Veut-Plus-Rien-Avoir-A-Faire-Avec-La-Série-Et-Qui-Donc-Restera-Anonyme-Sauf-Que-Tout-Le-Monde-Spoile-En-Disant-Que-C-Est-Alan-Moore-En-Vrai (voir mes informations sur ce sujet en suivant les liens ci-dessus).
Bien, ceci posé, que se passe-t-il ici, dans ce bouquin publié pas longtemps après son homologue étatsunien ? Trois choses : la poursuite de la série britannique originelle des années 1980, mais en deux mouvements bien distincts, puis l'amorce de la suite toute moderne, prise en main par les équipes Marvel, qui pour l'occasion "envoient du lourd".
Le très ordinaire pigiste Michael MORAN et trois ou quatre autres pimpoy au moins ont été trafiqués par un savant fou (cf. un "Projet Zarathoustra") qui a récupéré une technologie extraterrestre arrivée chez nous via le crash d'une soucoupe volante ou de ce qui en tient lieu. MORAN, qui vit une vie très plan-plan avec ses maigres moyens, a acquis la capacité de devenir le super-héros en collants Miracle Man et d'être accompagné de deux "sidekicks", dont un des deux s'est à ce point perdu les chèvres que s'il perd le contrôle de sa personnalité il peut devenir un vrai Satan sur Terre... Et <spoiler> il le (re)devient dans la première partie de cet ouvrage, ce qui non seulement conduit Miracleman à se radicaliser lui aussi (Farewell Mr. MORAN) mais aussi à une reconstitution sur Terre de l'Olympe avec à la place de Zeus et consorts des quasi-dieux extra-terrestres et des humains traficotés tels que Miracleman. Cette première partie est très violente, notamment pour la capitale du R.U., pays d'origine de cette série. Cela peut surprendre, tant on est habitué à ce que les catastrophes se produisent aux environs de Central Park, Washington, Los Angeles ou bien de Metropolis ou encore de Gotham...
Suit la présentation d'une utopie, dans laquelle la nouvelle Olympe prend la conduite des affaires du monde... Chacun a eu l'occasion, au cours de ses années de lycée, de se pencher sur les utopies, en cours d'histoire, de français ou bien de philosophie. Voici venu le moment d'une bonne révision.
Ces deux premières parties en provenance des années 1980 (1982-1987) donnent souvent l'impression d'un bouquin de SF illustré plus que d'une BD de super-héros. Les phylactères sont rares, on a plutôt droit à des rectangles avec dedans des pensées ou des souvenirs. Les illustrations de John TOTLEBEN sont parfois très créatives (cf. notamment les passages chorégraphiques), parfois à la remorque de "notre" Philippe DRUILLET pour l'architecture (cf. en particulier la page... Je ne peux pas vous dire, il n'y a pas de pagination, c'est agaçant et ça va coûter des points à la fin si on veut que ça change !), trop souvent hélas sans relief aucun et très peu ébouriffantes... Bref ! Nous ne sommes pas dans un équivalent du 4è Monde de Jack "King" KIRBY !
Pour finir, dans la 3è partie, Mr. QUESADA en personne reprend ses pinceaux et met en (belles) images un scénario de Grant MORRISON qui livre une scénette d'avant ce qui va mal se passer pour London... Suit la paire cultissime Peter MILLIGAN / Mike ALLRED (cf. 'X-Statix Omnibus') pour l'évocation de récits "old school" de Miracleman et de ses deux acolytes aux USA face à leur "Némésis". Le Frenchy ISANOVE fait les couleurs des dessins de QUESADA et personne d'autre de Mme ALLRED ne s'occupe de celles des dessins de son mari !
En "extras", il y a les designs et essais de TOTLEBEN ainsi que toutes les couvertures de la récente publication en comic books mensuels "Marvel" de ces récits. Sara PICHELLI, Lee WEEKS et Adam HUGHES figurent au rang des contributeurs de ces couv', parmi bien d'autres, dont des précités.
Au final, le tout m'impressionne plus qu'il ne me séduit. Je reconnais la qualité globale du truc, mais je ne grimpe absolument pas aux rideaux. C'est peut-être là qu'il faut aussi aborder la traduction, en style lourdingue et légèrement vaniteux (blasphème des blasphèmes qui me vaudra des VNU jusqu'à la fin des temps : se pourrait-il que la traduction soit strictement fidèle à cet égard au texte original ?). Avec aussi quelques coquilles hélas indubitablement bien dans la tradition Paninienne !