À Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale.
Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance...
Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Écrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la « ligne claire » du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien. Cet album devrait ravir les amateurs les plus pointus de la série.
Impression mitigée. D'un coté j'ai l'impression de revenir aux sources de Blake et Mortimer, et de l'autre une impression de déjà vu.
L'histoire est cependant intéressante avec une recherche historique et archéologique et du suspens.
Du coup j'attends avec intérêt la suite.
Dans le plus pur style "jackobsien" l'énigme est complexe et il ne faut pas manquer une vignette. Quelle densité d'écriture et de dessin ! L'impression est que l'on veut caser le maximum d'éléments dans les 56 pages du volume pour qu'en 2 tomes tout soit ficelé. J'ai malgré tout pris du plaisir à lire ce premier opus.
Un scénario alambiqué, de grosses ficelles (le masque en latex d'Olric, Mortimer qui se fait assommer à la fin du tome 1, qu 'il est bête ce Mortimer! etc...) , sans émotions , le tout guère passionnant.