A chaque meurtre, le même rituel : un homme est égorgé, la tête du cadavre est enrubannée, comme momifiée, et le corps est éventré, une partie des viscères disparaissant à chaque fois. Un papyrus est régulièrement trouvé sur le mort ou chez le mort avec des rendez-vous signés de cartouches hiéroglyphiques représentant un singe, un faucon, un chacal puis une tête d'homme. Nivôse Rochelle remarque aussi que les victimes ont toujours été assassinées dans des lieux de la capitale évoquant l’Égypte, lieux nombreux depuis la Campagne d’Égypte de Bonaparte…
Qu’est-ce qui peut lier ces meurtres ?
Une mystérieuse « Confrérie de la Sphinge » apparaît au fil des témoignages évoquant l'histoire cruelle de cette campagne de Bonaparte entre 1798 et 1801, une histoire qui ressurgit par le biais d'hommes, militaires ou savants, dont le sens de l'honneur cache quelquefois des secrets moins honorables (pillage, société secrète, pornographie…).
Deux femmes sèment bientôt le trouble : Makeda, une Nubienne (rencontrée chez l'artiste Moucharabieh) qui s’éprend de l’inspecteur, et Line, installée comme modiste au Caire.
Tout prouve (pour son collègue Victor) qu'il s'agit de meurtres politiques déguisés en meurtres rituels, mais Rochelle est de plus en plus persuadé que tout est lié à cette mystérieuse Line. Il prend donc le bateau pour Alexandrie, puis le Caire…
Du cimetière du Père-Lachaise à la cité des Morts du Caire, Il ira de surprise en surprise, devant coûte que coûte résoudre l’énigme… au pied de l’énigmatique Sphinx…
Un polar égyptisant, documenté, pittoresque, dépaysant, qui mêle enquête policière, mouvements politiques et histoires d’amour, dans l’ombre de Bonaparte et sa campagne d’Égypte, de Vivant Denon ou du consul Drovetti.
L'avis de la communauté
Commentaires
Cet album n'a pas été commenté par nos membres :(