Au début des années 1830, Balzac travaille à un ouvrage : les Scènes de la vie militaire, scènes parmi lesquelles il place un récit se situant à Essling. «Là, j'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille...» Mais Balzac ne nous donnera jamais sa bataille. On a émis beaucoup d'hypothèses pour expliquer cet échec. La vérité, c'est que le dimanche 17 mars 1839, lisant le supplément du journal Le Constitutionnel, Balzac tombe sur un extrait de La chartreuse de Parme, le prochain roman de Stendhal à paraître. Et devant ce long passage qui raconte les aventures du héros, Fabrice del Dongo, emporté sur le champ de bataille de Waterloo, les bras lui en tombent. Il écrit aussitôt à Romain Colomb, le cousin de Stendhal : «J'ai été saisi d'un accès de jalousie à cette superbe et vraie description de bataille que je rêvais pour les Scènes de la vie militaire, la plus difficile portion de mon œuvre, et ce morceau m'a ravi, chagriné, enchanté, désespéré.»
je crois que c'est la première fois que je ne suis pas allé jusqu'au bout d'une bd. J'avais dévoré le livre que j'avais trouvé remarquable. La bd est une pâle copie sans queue ni tête. Les personnages sont des caricatures. De plus je n'ai pas aimé le graphisme. Il me semblait qu'il aurait été possible de faire une bd flamboyante. Ce n'est pas le cas. Cet album est une déception.