« La première chose qui frappe l’esprit en arrivant à Whitehorse, ce sont les pélicans. Parce qu’ils sont partout et parce qu’ils ne sont pas comme nos dociles et minables petits pélicans de ville, non : ils sont au moins dix fois plus gros et ils visent invariablement les yeux lorsqu’ils vous fondent dessus en piqué. Il n’est pas rare de croiser en ville de vieux prospecteurs n’ayant en guise d’yeux que deux trous béants, deux abîmes sans fond couleur d’encre. L’horreur. La deuxième chose, c’est le volcan immense qui gronde sans cesse et qui domine la ville par son ombre lourde et ses éruptions spontanées. Et il faut faire attention à toute cette lave partout. »
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