Pourquoi QUE 48 pages ?

jam

65 ans, de Saint Martin de RIBERAC
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Pourquoi QUE 48 pages ?

Par jam le jeudi 19 septembre 2013 à 14:50
Salut
Question et sujet déjà évoqué surement mais voila :
Je viens de finir le T2 d'Alix Sénateur et sur 48 pages .... et les quelques dernières pages se finissent en explication de l'intrigue au lieu d'avoir la place de continuer l'aventure et les rebondissements qui en expliqueraient tout autant.

On sent bien une compression de l'histoire pour qu'elle entre sur 48 pages, et comme l'évoquent Juillard et Sente dans Les Coulisses de Black et Mortimer,
c'est frustrant pour eux comme pour nous de tronquer une histoire sur 48 pages alors qu'elle aurai facilement emportée le lecteur sur 60.

Dans le sanctuaire du Gondawna, ils ont du ramener l'album de 64 à 56 pages, et sur le coup, peu de chose se déroule dans le sanctuaire ... et c'est bien dommage.

Dans la moitié des album que je lis, l'histoire est ou trop courte par album, ou trop longue en plusieurs tomes.

A quand donc le retour de la qualité de l'histoire ?

Car si c'est une histoire de prix, ils se trompent.

JAM

petit lin vers l'ACBD http://www.acbd.fr/1546/les-bilans-de-l-acbd/2012-proliferation-et-polarisation/

et aussi : http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/04/24/trop-de-bd-tue-la-bd-radioscopie-dune-crise-231489

« Le format du livre de 40/ 60 pages est amené à disparaître », affirme Hayedine chez Album, convaincu qu’il faudrait que le franco-belge « passe le cap symbolique des 100 pages ».
« Aujourd’hui, les gens ont envie de BD plus épaisses, avec un début et une fin. »

cali44

45 ans, de
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Par cali44 le jeudi 19 septembre 2013 à 17:25
En fait, à même format et même nombre de page, même prix, quelque soit l'éditeur, de cout de fabrication, je pense. de plus, le prix des bd est fait en fonction du format à la vente.

Papadji

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Par Papadji le vendredi 20 septembre 2013 à 16:23
Les anciens avaient appris à cadenasser leurs scénarios dans les formats éditoriaux imposés par les imprimeurs, et ils le faisaient sans que cela se remarque à la lecture, même si c'était à regret.
Puis, est arrivée la libéralisation des formats, avec la multiplicité des petits éditeurs : chacun pouvait exploser les codes, et la BD s'est considérablement enrichie, mais les auteurs ont désappris la rigueur...
Aujourd'hui que le secteur est noyé sous une avalanche de titres médiocres, la seule façon pour les auteurs de survivre est de profiter de la force de vente des éditeurs principaux, en tentant vaille que vaille de se couler dans le moule des formats imposés, ce qu'ils ne savent plus bien faire !
J'ai l'impression que les auteurs de BD ont tendance à confondre un scénario bien découpé avec un story-board de cinéma, où l'on peut couper au montage.
En BD, on ne peut pas, ça doit être nickel dès le départ : dur, dur, quand on ne supporte aucune contrainte !
Ceux qui se plantent n'ont qu'à réapprendre la rigueur – ça ne peut pas leur faire de mal...

jam

65 ans, de Saint Martin de RIBERAC
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Par jam le samedi 21 septembre 2013 à 10:51
Tout à fait d'accord avec toi.

Il y a quelques 5000 Albums qui sortent chaque année, et cela éparpillent les talents et divise le temps de la fabrication d'un bon scénario.

Les temps changent et les gens aussi, surtout nous les lecteurs ... :o)
et si on fait un ratio à la page, 14/48=0.29, a savoir que plus il y a de page, moins cela coute cher.... 64 pages ne coutent que 16 à 18€.

Donc complètement abordable.
D'ailleurs, j'ai tendance à n'acheter que les séries qui ont déjà plusieurs albums de parût, comme le chant des Stryges
ou Sillage, ce qui m'a permis d'avoir de quoi lire.



Ci-joint un lien intéressant sur les contrats :
http://www.snac.fr/pdf/contratcommentoct2011.pdf

Adrien Lauqué

38 ans, de Nantes
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Par Adrien Lauqué le samedi 28 septembre 2013 à 19:16
J'avais eu il y a quelques mois déjà une discussion très intéressante avec mon libraire concernant le marché de l'édition. Le marché est en effet saturé et il y a pas mal de mouvement ces temps-ci. Les petits éditeurs ont du mal a garder la tête hors de l'eau. Pour les grands du secteurs, il semblerait que la saturation ait causé une prise de conscience, sur les séries dérivées notamment. Pour le reste il y a eu pas mal de ratés ces derniers temps et certains auteurs se sont vu contraint par leur éditeur de réduire le nombre d'albums prévus initialement. Voila qui pourrait expliquer l'impression d'histoires finissant au pas de course.
Pour le reste le format 48 pages est effectivement devenu un standard pour les publication en grand-format. Je ne sais pas si cela vient d'une contrainte imprimeur, ce que je doute. Il s'agit très certainement d'un format permettant de limiter les risques pour l'éditeur. Le prix de l'album en 48 pages doit être considéré comme raisonnable et non bloquant pour un début de série. Après tout dépend de la renommé de l'auteur. Il n'est pas rare de voir des albums dépassant allègrement 48 pages (jusqu'à plus de 60 si ma mémoire est bonne) mais c'est vrai que les auteurs pouvant forcer la main de leur éditeur sont peu nombreux.
Voila pour ma petite contribution au débat Smile

jam

65 ans, de Saint Martin de RIBERAC
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Messages: 69

Par jam le samedi 28 septembre 2013 à 22:05
en fait
48 pages quand l'histoire tien dedans, c'est très bien.
Pour commencer une série par exemple et tâter le terrain.

Après, la série lancée, pourquoi limiter à 48 pages quand 50 ou 60 en font une histoire palpitante.

Une série qui marche sera, je pense, acheter 16 ou 18€ pour les suites par tous les fans.

Leurs finances ne s'en porterai que mieux !

:o)

Thloin

37 ans, de
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Messages: 53

Par Thloin le lundi 30 septembre 2013 à 10:45
Effectivement certains album ayant 48 ou moins de pages se finissent très bien et donc n'ont pas besoin de pages supplémentairement au risque de rendre l'histoire longue. Cependant, je suis d'accord avec une bonne partie d'entre vous sur le fait qu'il devrait faire moins d'albums mais des albums plus long.

Cela me fait penser exactement à la même chose côté cd de musique. Au début il y avait une vingtaine de morceaux, maintenant il n'y en a plus que 10 en moyenne et pour plus chère en plus. Bref tout ça c'est pour le commerce.
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