Les Ogres de Barback se laissent croquer ! (one-shot) FR

Synopsis

Les Ogres de Barback c’est une histoire profondément singulière au sein de l’univers musical en France.

Plus de 30 ans de carrière, plus d’un million d’albums vendus, plus de 2 000 concerts, tout cela dans la plus totale indépendance pour la fratrie Burguière [les jumelles Alice et Mathilde, Fred et Sam, récemment rejoints par leur petit frère Léo]. C’est ainsi leur propre label [Irfan] qui édite cette bande dessinée, comme toutes leurs productions discographiques.

30 ans à défendre, sans aucune concession à « l’air du temps », leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou pour les grands ou pour les deux à la fois… Et l’écriture, entre réalisme et poésie du quotidien, porte la marque des préoccupations citoyennes de gens impliqués et responsables.

30 ans passés sur leur terrain de jeu favori, celui où l’on s’expose, où l’on partage, où l’on échange, celui où, en tant qu’artistes, ils sont nés et où ils existent pleinement : la scène. C’est sur la route en jouant, tout le temps, partout et sous de multiples formes que les Ogres ont rencontré, fidélisé et sans cesse élargi un public transgénérationnel et d’une fidélité absolue au fil des décennies.

30 ans qui ont conforté ce qui n’était, au départ, qu’une intuition : oui, il est possible d’inscrire son projet artistique dans la durée en suivant son propre chemin, loin des radars médiatiques et des modes éphémères. Leur histoire s’est imposée comme un parfait modèle alternatif de développement de carrière.

« Mais oui, évidemment ! ». Telle a été la réaction des frangin(e)s quand l’Asso des Arts de Clairac leur a proposé ce projet de mise en images de douze de leurs chansons par différent(e)s auteurs/rices et ou dessinateurs/rices de bande-dessinée.

Nombre de chansons des Ogres s’apparentant à de petites histoires, souvent porteuses d’un propos, véhicules de valeurs, elles pouvaient complètement se prêter à l’exercice de la mise en images. Il était, dès lors, extrêmement excitant de les confier à des dessinateurs/rices qui, après avoir choisi les morceaux qu’ils/elles souhaitaient mettre en cases, se les sont appropriés pour en livrer leurs visions.