John Difool, détective privé de classe R, dans une mégalopole souterraine, est tabassé par une bande d'agresseurs masqués. Ceux-ci le précipitent du haut du pont de suicide allée. Ils souhaitent le faire parler. Il a en effet été témoin de scènes pour le moins étranges, mêlant aliens, mutants, tous à la recherche d'une substance vivante aux pouvoirs incommensurables : l'incal. John Difool va vite se retrouver pris au piège entre toutes les forces de la galaxie : le président, l'Amok, la cyber Papauté, et même le célèbre méta barons.
A l'entame de cette saga, je me suis immédiatement souvenu pourquoi j'avais fait l'impasse sur cette série culte : le dessin.
Ce n'est clairement pas l'argument principal de la bd. Mais si on s'accroche un peu, on découvre un monde incroyable et incroyablement complexe.
J'ai bien accroché à ce premier tome, qui raconte l'histoire d'un raté (John Difool) que le hasard (ou le destin) a mis dans une situation des plus délicates afin d'accomplir des choses essentielles mais qui le dépassent (et nous aussi d'ailleurs).
Les différents éléments qui vont définir le récit se mettent en place, et c'est captivant.
On sent aussi à la lecture que ce monde à probablement inspiré Luc Besson et son cinquième élément.
"L'INCAL" est ma toute première ( véritable ) entrée dans la BD de Jodorowsky, et je ne m'en suis toujours pas remis. C'est devenue, une fois l'aventure terminée, ma bande dessinée préférée, et elle continue encor et toujours de me fasciner. Je n'ai pas les mots pour décrire l'expérience unique qu'a été la lecture de la saga de John Difool, à travers la galaxie... Un syndrome de Stendhal, qui sait...?
C'est à cet instant qu'Alejandro Jodorowsky est devenu mon maître spirituel.