Le Métabunker est maintenant pratiquement terminé. L'immense bâtisse s'élève au sein d'une épaisse jungle où s'ébattent singes antédiluviens et autres oiseaux pachydermiques. Sur le trône du Méta-Baron, Lothar tient la tête de Tonto entre ses mains, son corps démantibulé éparpillé au sol. Celui qui fût si longtemps brimé a décidé de se révolter et veux connaître la vérité sur ses origines.
Face à la rage de son disciple et confrère électronique, Tonto ne peut se dérober : puisque Lothar le demande, la vérité sera dite sur Sans Nom, le dernier des Méta-Barons. Il faut pour cela remonter à l'affrontement entre Tête-d'Acier et Aghora, son Fils-Fille. Ne pouvant tuer son père, comme le veut la tradition des Méta-Barons, elle réussit à le paralyser et à l'envoyer aux confins de la galaxie.
Tête d'Acier ainsi éliminé, Aghora pu alors prétendre à son titre de Méta-Baron. Elle éleva son fils dans la plus pure tradition, et Sans Nom finit par affronter sa Père-Mère pour à son tour prendre sa place. Mais à l'autre bout de l'univers, la sphère dans laquelle Tête d'acier avait été enfermé finit par se briser. L'heure de la vengeance avait sonné.
La fin du cycle de cette lignée de super-guerriers à la sauce tragédie grecque, se clôture en apothéose.
Le retournement de situation imprévisible au tome précèdent rebat les cartes et bouscule le lecteur, ce qui donne tout l'intérêt de ce tome ultime qui ouvre la porte à la série Méta-baron (que je vais m'empressé d'acquérir!).