Weltman, calme, concentré sur une boîte d'insectes dont il triture le contenu, comme pour sélectionner les meilleurs morceaux, s'immobilise près de son fauteuil, ôte complètement son masque stérile et le dépose sur l'accoudoir. Il sourit sournoisement... Impuissante, Debrah, nue, enfermée dans une cage de verre au milieu de la salle de contrôle, est abasourdie...
La seconde partie de ce deuxième cycle réserve quelques surprises dans le scénario mais aussi au niveau graphique.
Si parfois cela semble tirer en longueur, au moins à la conclusion tout paraît plus clair.
On a enfin une vision globale de tous les intervenants leurs rôles, leurs histoires.
Malgré certains retournement de situation pas très crédible, on appréciera la complexité de cette histoire. Une complexité liée à un narratif bien construit. Les auteurs ont le mérite de retomber sur leurs pattes avec brio, après avoir été dans un bon nombre de directions.
Au niveau graphique, Guérineau est passé par plusieurs styles, même si c'est plutôt au niveau des couleurs que les différences sont les plus flagrantes. Malgré ça, j'avoue que les dessins du début de la série m'étaient plus agréable.
En conclusion, une série qui tient sur la longueur, même si de temps en temps on a l'impression de tourner un petit peu en rond.