Derniers commentaires

En accord avec HLZ60 sur le premier point.
Malgré l'accroche, je trouve aussi qu'il y a un sens de lecture plus pertinent que l'autre.

L'intrigue est assez déroutante, car la présentation "pile et face" laisse des protagonistes apparaitre sur des mêmes scénes, mais avec des temporalités supposées différentes.
Après deux lectures, j'ai tjrs des questions de paradoxes temporelles auxquelles je ne sais pas répondre, mais qui ne remettent pas en cause la qualité du dessin et de l'ambiance.

Contrairement au commentaire précédent, je pense que la lecture d'une demi-page seulement tient du génie, tant certaines se rejoignent, et permettent du coin de l'oeil à la fois de suivre l'intrigue en cours, mais également de faire un clin d'oeil à l'autre versant de la BD. Exercice de style intéressant, et novateur pour ce qui me concerne.

Après deux épisodes plutôt attractifs voire addictifs, la série se noie dans d'interminables longueurs.
Vouloir tout expliquer, c'est bien, mais ici, il y a parfois un manque de structure...
Dommage, parce qu'il y aurait matière à construire une saga plus étoffée.
Dommage, car le final est réussi.
Il y aurait des coupes à envisager pour en faire un vrai bon polar rythmé.
Bon, j'ai tout de même voulu aller jusqu'à la fin.
Plutôt positif !

Un épisode plaisant avec du rythme et des rebondissements. Mais certaines parties de la narration semblent être ajoutées artificiellement, et au bout de la lecture on se demande si ce tome a vraiment de l'intérêt dans l'arc narratif général.
Reste la qualité graphique de Dim. D, qui ne déçoit pas depuis le premier tome.

Un scénario rafraîchissant issue d'un roman SF de la française Julia Verlanger écrit dans les années 70.
Les dessins très réussis de Jorge Miguel rendent le récit accrocheur.
La narration de Corbeyran laisse parfois des ellipses ou des enchaînements narratifs plutôt déstabilisants de par leurs vitesses et le sentiment qu'on passe vite à autre chose. C'est tout à l'honneur des auteurs de vouloir contenir toute l'histoire en deux tomes, mais cela donne certaines séquences bâclées.
Un tome en plus aurait peut-être permis d'installer un peu mieux les personnages secondaires, qui ont à peine le temps d'exister.
Malgré ça, ne boudons pas notre plaisir, cela reste une œuvre qui a ça place dans la bibliothèque des amateurs de SF.

Découvrir ses origines peut s'avérer douloureux, surtout lorsque l'on n'y est pas préparé. C'est ce que vit Jérôme, confronté au souvenir de sa mère disparue durant son enfance. Sa mère et son père ont tous deux été victimes du dangereux "jeu de trois", qui consiste à séduire la fiancée d'un ami pour tester la solidité de leur relation. Jérôme découvre ainsi qu'il est en réalité un riche héritier, et que son rival, un neveu sans scrupule, cherche à l'évincer. Un suspense bien mené, des dialogues parfois émouvants, et un Jérôme troublé et vulnérable. Ah, l'enfance… elle ne nous quitte jamais vraiment !

Trouvé par hasard au milieu d'autres BD soldées.
Et une bonne surprise pour qui aime l'humour absurde !

Je n'ai pas du tout aimé cette BD sanguinolente et nauséeuse. Ce conte n'est en rien comparable avec celui des ogres de l'enfance qui mangent les petits telle la baleine avalant Jonas. Même le grand méchant loup régurgite la grand mère. Seul le dessin mérite la lecture.

Quelque peu décontenancé, j'ai dès la fin de ma première lecture repris la BD de A à Z. La frontière entre la réalité et le rêve cauchemardesque est ténue et il faut porter toute notre attention pour apprécier cet ouvrage. Cependant la démarche psychique de Mattéo est remarquable puisqu'elle lui permet de mettre un nom sur l'homme en noir.

Ce deuxième épisode, dans cette série réalisée avec un soupçon de Tolkien, est accrocheur dans un style heroic fantasy des plus classique.
Les graphismes ont les mêmes qualités et les mêmes défauts que précédemment. Ils sont plutôt intéressants mais ne plairont probablement pas à tout le monde.

Les graphismes de Dim. D sont qualitatifs, il faut bien l'avouer, mais pas vraiment à mon gout.
Si les prémisses du scénario ont une pointe d'originalité, les grandes lignes sont du déjà vu. La référence à Tolkien est à peine masquée. Mais la mise en scène est plutôt réussi et on se prend à suivre avec intérêt ce vieux mage surpuissant qui doit détruire l'incarnation du Mal qui essaye de répandre les ténèbres sur la terre du milieu.
Oups, ce n'est pas la terre du milieu mais Dyfed.