Derniers commentaires

Alors que vent semble tourner et que l'occupation allemande d'une partie de la France commence à s'effriter, Joseph Joanovici joue au funambule en travaillant sur les deux tableaux.
D'un côté en collaborant avec l'occupant pour pouvoir continuer à faire de l'argent, ou tout simplement éviter que ses origines juives ne soient un problème.
De l'autre en soutenant la résistance et le FFI, essayant de se racheter toutes ces années où il a fait fortune en aidant et en volant les nazis.
Sur base d'un scénario solide, les auteurs nous partagent la complexité de ce personnage charismatique, et la complexité de sa situation dans un environnement aussi hostile que peut-être l'occupation nazie.
Au niveau graphique, si le dessin est de bonne facture, on pourra toute fois reprocher que certains personnages se ressemblent et d'autres ne sont pas rapidement reconnaissables (et il faut repartir plusieurs pages en arrière pour être sûre de qui il s'agit).

Mais dans l'ensemble cela reste terriblement passionnant.

Un humour décapant pour un récit sombre. Un déclin pour ne pas dire usn naufrage de la société russe dans la droite ligne des magouilles et l'oligarchie soviétique devenue mafieuse. Les personnage de Slava et Nina nous donnent malgré tout l'espoir d'un sursaut salutaire. Une lecture tonifiante, le sourire sur les lèvres soutenus par un dessin élégant.

Deuxième tome racontant de manière romancée l'histoire de se personnage si singulier. On abondonne la structure du tome précédent sur plusieurs ligne du temps, pour passer à une succession de scènes courtes qui débutent à l'invasion de la France par l'Allemagne.
On y retrouve, une nouvelle fois, toute la complexité de notre "anti" héros. Tantot flirtant avec la collaboration, tantôt sabotant la fourniture de métaux, ce diable d'opportuniste de Joanovici, retor à plus d'un titre, est pationnant.

Guarnido est vraiment le maitre de l'anthropomorphisme. Calée sur un scénario épatant, cette BD est incontournable.

Bug éditeur pour cette 1ère édition !
Dans cet album qui développe des personnages très secondaires de la série, voire des presque figurants, chaque petite histoire devait avoir un texte de présentation de Jean Van Hamme.
Textes passés à la trappe au final.
Dans le n°176 de Casemate, le scénariste se désole de ce fait.
Bon, s'il est vrai que l'on aurait aimé lire ces introductions qui auraient facilité la lecture en remettant chacun dans son contexte, on s'y retrouve tout de même.
JVH dit que les gens vont se perdre car les histoires s'enchainent sans les préambules.
Il y a tout de même les styles des dessinateurs qui donnent des indices, et chaque épisode est signé en fin de séquence. Alors on s'y retrouve tout de même.
Maintenant :
Combien de lecteurs vont racheter la prochaine réimpression pour avoir ce coup-ci les textes de JVH ?
Ben moi surement le premier.
Alors d'une erreur...
Certains complotistes pourraient en conclure que...
:)
Pas nous !

Hermann est un dessinateur de génie !
Les 1ers 20 et qques Jeremiah sont des albums de haute volée !
Le scénario tient encore la route.
Après ...

C'est vrai qu'au niveau des visages, ça laisse assez souvent à désirer, sinon les dessins sont beaux ... par contre, l'histoire, que c'est creux ... trop de planches de remplissage je trouve, il ne se passe quasi rien, on en sait très peu sur les personnages : pourquoi sont ils-là ? où vont-ils ? le 2ème tome a intérêt d'être carton pour expliquer le pourquoi de ce premier tome, sinon je baisserai ma note ; pourtant Hermann et Yves H. sont des auteurs que j'aime bien d'habitude (The Girl from Ipanema, Manhattan Beach 1957).

On est loin de Les Aigles de Rome, Murena, Vae Victis, Omula et Rema ... bien loin.

Scénario percutant et surprenant, le droit à l'avortement et l'homosexualité face à l'intégrisme chrétien provoquant la révolte d'une bourgade texane . On attend le deuxième opus de ce western avec impatience !

Qui l'eut cru ? Le capitaine Némo qui ressuscite n'est autre que Jules Verne ! C'est un cheminement fantastique qui nous conduit jusqu'à la table de l'écrivain. S'ensuit un rappel biographique sur Verne et son éditeur rappelant un roman inédit du maitre "Paris au XXème siècle". Une surprenante oeuvre des acolytes Peeters et Schuiten, magnifiquement construite et dessinée.

Une bonne construction de l'histoire.
Mais un manque de fluidité pour ce qui est des dialogues.
Le dessin est parfait !