Derniers commentaires

Après avoir achevé le Chant des Stryges et le Clan des Chimères, je plonge pour la première fois dans cette série qui se déroule entre ces deux époques.
Il faut absolument avoir lu les deux premières saisons de du Chant des Stryges avant d'entamer celle-ci. Certaines révélations tomberont à plat si vous lisez dans le mauvais ordre.
Et à contrario, les informations disponibles dans la serie mère enlève beaucoup d'intérêt pour celle-ci.

Graphiquement très agréable, je n'arrive pas à dire si cette BD a un intérêt en dehors de l'univers des Stryges.
Le scénario tient bien la route, sans être fascinant. Il faut dire que pour le lecteur initié, il n'y a plus vraiment de surprise dans cet univers.

Affaire à suivre.

fac-similé n°96/1000 Peter Nuyten

J'ai acheté la version "noir et blanc" car je trouve que chez Appolo et Brüno, ce format est juste pur. Pas de dégradé, pas de chichis, du noir, du blanc, impeccable. De plus ce nouvel album hommage à Lucky Luke est pour moi l'exemple parfait de ce que les éditeurs auraient dû faire pour l'ensemble des personnages historiques de la BD franco-belge, à l'image de Spirou qui lui aussi bénéficie d'un nouvel élan grâce à des auteurs libres de développer leur propre histoire (comme dans l'Espoir malgré tout d'Emile Bravo).
Je pense qu'il est regrettable qu'en son temps, Hergé n'est pas laissé la liberté à d'autres de s'emparer de son personnage, et qu'Astérix pourrait largement bénéficier du même "traitement" pour lui redonner une vraie vigueur. Personnellement, j'ai été très déçu par les derniers albums qui devaient consacrer un retour en force du Gaulois. Un petit saupoudrage de nouveautés mais rien de bien transcendant.
Par contre ce "Dakota 1880" donne un nouvel éclairage sur Lucky Luke, qui apparaît comme un personnage secondaire de sa propre série, plus "adulte", bref une très bonne lecture.

Une œuvre très intime et poignante sur la perte violente d'un proche. Qui plus est un enfant.
Jean-Louis Tripp se livre, sans concession, dans un exercice graphique qui illustre parfaitement les émois qui traversent un deuil.
Même si les émotions sont au rendez-vous et que l'on partage le désarroi de cette famille, j'ai plus appréciés le tome autobiographie sortie quelques années après : Un père.
La structure de cet album ci est composé en grande partie par des cases sans texte. Certes, on lit parfaitement à travers les dessins les émotions des protagonistes, mais le propos est moins riche en subtilité.

Ce roman graphique reste une vraie réussite, les émotions que l'auteur parvient à nous faire ressentir sur ce partage de l'intimité d'un drame familial est tout simplement remarquable

Un album consacré au BELEM et avec une couverture vraiment superbe, c’est incontournable pour qui aime la mer et les bateaux. Faisant parti de ces passionnés maritimes, j’ai bien sur acquis cet album. Et je ne regrette vraiment pas cet achat qui m’a enthousiasmé. Je connais bien le Belem, pour l’avoir vu entrer et sortir du Port du Havre, pour l’avoir suivi en mer sur quelques miles.
C’est un voilier magnifique, à la silhouette massive et solide, dans une robe noire du plus bel effet. Et puis, toutes voiles dehors, c’est du grand spectacle.
Alors, cette BD réalisé par Delitte est une réussite. Le dessin est vraiment minutieux et précis, avec une grande documentation. Notamment grâce à l’éditeur Chasse- Marée qui associe son nom à Glénat sur la couverture.
C’est donc une véritable croisière initiatique que l’on fait dans cet album. Mais si la vie à bord est plutôt bien rendue et même assez réaliste et perceptible, l’histoire par elle-même est plutôt banale. Le vrai intérêt de cet album, c’est bien le navire par lui-même, et là c’est réussi.

8/10

8/10

8/10

8/10

8/10